Non, la nature biologique, psychologique, spirituelle de la femme ne s’est pas totalement étiolé dans ce dur combat pour obtenir le même niveau de reconnaissance que celui des hommes. La libération féminine s’est joué essentiellement sur le plan social et la reconnaissance des femmes n’est plus toute acquise sur le marché du travail où le dur labeur qu’elles ont mené leur a permis d’obtenir l’égalité ou un statu s’en approchant.
Mais dans sa nature profonde, la femme ne s’est pas transformée, et fort heureusement, elle n’y a laissé que quelques plumes, en abandonnant, de ci de là au cour des batailles, un peu de sa sensibilité, de sa capacité de recevoir, d’accueillir… Elle s’est laissé aveuglé un instant dans l’avènement de ce mouvement féministe qui, s’il était pour les femmes, était aussi contre les hommes.
DE LA RIVALITÉ À LA COMPLÉMENTARITÉ
Quelques décennies ont été nécessaire pour prendre conscience que complémentarité serait plus utile au développement de chacun que la rivalité, que l’union y serait plus favorable que l’opposition. Aujourd’hui, les femmes commencent à lâcher leur volonté d’être égales dans le sens d’équivalences des hommes sans pour autant renoncer à revendiquer le respect auquel elles ont droit, au même titre d’être humain.
Aujourd’hui les femmes prennent conscience que le féminisme a eu un prix, un coût énorme supporté essentiellement par elles.
Le changement social obtenu par les femmes à corps et à cris a eu principalement pour effet d’ajouter aux charges déjà supportées par elles-mêmes sur les différents fronts de leur vie d’épouse et de mère, celle d’avoir une vie professionnelle active. Cette surcharge énorme d’activité professionnelle et sociales a été très peu compensée par les progrès de la technique mis au service du foyer et par l’avènement des nouveaux pères. Sans compter le prix à payer sur les dysfonctionnements d’ordre psychologique des générations montantes du fait de l’indisponibilité des mères, de l’éclatement des cellules familiales, de l’absence des père… dysfonctionnement assumés tant bien que mal par ces femmes, si souvent mères dans l’âme malgré et au-delà des évolutions sociales…
RÉHABILITER LA FEMME
Le chemin à parcourir est inverse… Il faut réhabiliter la femme à sa juste place de femme et permettre à chacune de recontacter sa vraie nature; sa nature féminine, si peu semblable à la nature de l’home bien que tout autant respectable.
L’erreur n’est-elle pas humaine ? Les femmes ont cru, tant elles avaient niées, que leur victoire devait passer par ce combat du féminisme pour l’égalité.
Elles se sont trompées et cet idéal progressiste s’avère, en ce début du XXIème siècle, ni idéal ni progressiste.
Elles ont eu le mérite de se battre pour sortir de l’immobilisme dans lequel les sociétés machistes successives les avaient maintenues, mais aujourd’hui la voie à suivre n’est sans doute ni celle du machisme ni celle du féminisme, mais la voie du milieu dans lequel la femme va pouvoir recontacter, dans le respect de son essence féminine, son désir de femme, sa sensibilité, sa tendresse, son plaisir de femme, sa créativité et tout ce qui fait qu’elle est femme, sans pour autant rejeter sa dimension masculine.
Prisonnière de siècles de machisme, marquée, parfois perdue par quelques décennies de féminisme, la femme et la réhabilitation n’est pas chose facile pour chacune d’entre nous, mais la conscience est là et le chemin s’éclaire, parfois, grâce aux lanternes des la psychothérapie…