La Psychologie Biodynamique postule que, dans le corps, se trouvent les traces biologiques de l’histoire de la personne.
Le corps est la médiation de l’inconscient, inconscient individuel et insconscient collectif, porteur d’une empreinte de l’humanité. Le corps est canal et lieu d’épanouissement de ces énergies qui nous dépassent : pour pouvoir les laisser nous habiter, un « moi » suffisamment fort est nécessaire.
La thérapie développe à la fois la circulation des énergies de vie et de conscience et ce moi contenant et structurant.
Nous travaillons sur les trois niveaux de l’esprit, de l’émotion et du corps. Les difficultés non intégrées de la vie vont agir sur la globalité de la personne et plus spécialement sur un ou plusieurs de ces niveaux. Par exemple certains ont une compréhension de la vie peu développée, d’autres un émotionnel bloqué, ou trop ouvert, ou d’autres encore un corps tendu ou résigné.
La thérapeute biodynamique va utiliser la porte la plus accessible pour permettre à la personne d’évoluer. C’est un temps d’apprivoisement, de mise en confiance, de laisser venir.
Une des particularités de ce travail biodynamique est l’espace donné au « déflux », à « l’involontaire ».
Pour ce faire, le thérapeute va aider la personne à terminer ses « boucles végétatives » : laisser sortir la colère, laisser monter la tristesse comme une vague longtemps endiguée, aborder ses peurs ou terreurs enfouies. Enfin retrouver ses élans d’amour et son authenticité.
L’idée de base est que l’être humain possède en lui une dynamique d’épanouissement et de réalisation, un noyau sain et profond. Pour advenir à lui-même, l’individu a besoin d’amour et de cohérence. La Psychologie Biodynamique Evolutive intervient sur ces deux grands axes : réparer le manque et clarifier les directions.